Terminé

Force et résilience

Karolle Grondin

Dans ce projet, Karolle Grondin présente des photographies suggérant la présence de force et de résilience qu'elle a pu observer dans la nature.

Force et résilience

 

Les racines torturées et noueuses d’arbres se frayant un chemin à travers les obstacles, le mouvement de leur tronc s’adaptant à leur environnement, leurs blessures bien visibles… Ces arbres parviennent à s’élever et croître malgré des milieux ou des conditions peu propices à leur développement.

 

Tel peut être également le parcours de vie de plusieurs personnes. Savoir se faufiler à travers les obstacles, réussir à se développer malgré un milieu moins favorable, savoir s’adapter ne sont que quelques-unes des nombreuses habiletés à développer pour réussir à faire face aux embûches de la vie.

 

L’artiste souhaite que par le biais de son travail, les gens puissent réfléchir, s’interroger et reconnaître leurs propres ressources face aux difficultés .

 

Parfois pour développer sa capacité à faire face aux situations pénibles, de l’aide et du support sont nécessaires. Elle versera donc la moitié de son cachet d’artiste à l’organisme La Maison de la Famille Nouvelle-Beauce.

 

“Elle y voit le reflet des embûches et des aléas auxquels ces différents éléments sont confrontés mais aussi l’expression de leur résilience, de leur force et de leur endurance au fil du temps.”

Biographie

 

Originaire de Ste-Marie et psychologue de formation, Karolle Grondin est une artiste multidisciplinaire qui utilise le dessin, la peinture, les collages, la photographie ainsi que la photographie numérique.



 

Ses œuvres ont fait partie d’expositions collectives dans différents musées de sa région. Elle a également présenté des expositions solos et a participé à des expositions de groupe ainsi qu’à des Salons au Québec. Durant son parcours artistique, elle s’est mérité des prix et mentions d’honneur. Elle a également été finaliste pour le prix Art visuel de Culture Centre-du-Québec. De plus, ses oeuvres font la couverture des romans « Errances » et « Départ » de Marie-Thé Morin, autrice Franco-Ontarienne.

 



Elle est majoritairement inspirée par les marques laissées dans la matière, que ce soit sur les roches, les arbres ou dans la nature. Elle y voit le reflet des embûches et des aléas auxquels ces différents éléments sont confrontés mais aussi l’expression de leur résilience, de leur force et de leur endurance au fil du temps.

 



En fonction du médium utilisé, elle  met en évidence ces marques et ces traces par des superpositions de textures, l’insertion de collages variés,  l’utilisation de subtils jeux de valeur et de contraste voir même par le recours au noir et blanc. 



 

Dans son travail, elle observe une intégration croissante de ses intérêts sociaux et psychologiques. En effet,  à travers ses œuvres, qu’elle compare à des métaphores visuelles,  elle aspire à  aider les gens à renouer avec leur propre force et habilités de résilience. Elle souhaite que ses œuvres deviennent sources d’inspiration et d’encouragement lors des épreuves de la vie. D’ailleurs, elle remettra la moitié de son cachet d’artiste à l’organisme Maison de la Famille Nouvelle-Beauce située à Ste-Marie.

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